Le
film avec une tête obsédée et des
intestins en guise de lasso dedans
Aujourd’hui, pour changer, on va
parler d’un film culte. Alors quand je dis culte, c’est que vraiment il
l’est : aimé de pratiquement tous les amateurs de films d’horreur, c’est
carrément devenu une référence dans le milieu.
C’est l’histoire de Dan, un futur
médecin qui a tout pour lui : il réussit dans les études, il a une copine
top bonne qu’il va bientôt épouser et puis il est relativement beau gosse.
Forcément, toute cette perfection ne durera pas, faut pas déconner. Un jour,
débarque un type bizarre, avec un air condescendant et bourré d’égo (et
que je trouve donc sexy) qui prétend pourvoir
« commander » la mort. Je parle au point de vue scientifique, pas de la
grande faucheuse hein.
Par le plus grand des hasards,
notre Docteur Maboule s’installe en colocation avec Dan histoire de pouvoir
continuer ses activités louches en toute illégalité tranquillité. Après
avoir tué et ressuscité le chat de Dan, ce dernier (pas rancunier pour trois
balles) accepte de filer un coup de main à West pour ses travaux de recherche
sur la résurrection. Bien sûr, ça va être la merde internationale.
Ce qui est intéressant dans ce
film, c’est que nous avons droit à des morts-vivants différents. Je
m’explique : dans un premier temps, la réanimation des morts n’est ni due
au vaudou, ni à une infection, mais grâce à un sérum fabriqué de par un
scientifique et qui peut donc choisir qui sera réanimé ou non.
Ce qui nous amène au sujet du zonzon
lui-même : Le mort réanimé revient dans la souffrance, son éveil est une
agonie permanente et il est très violent. Notons que cette violence n’est pas
due à une quelconque envie de bouffer les vivants. Et plus le mort réveillé est
« frais », plus il conserve ses capacités intellectuelles, c’est pour
cela que nous nous retrouvons avec un docteur décapité qui manigance des
stratagèmes de gros obsédé du zizi sexuel.
Personnellement, j’ai vu ce film
plusieurs fois et à chaque fois il me met la pression. Je suis peut-être une
chochotte dans la vraie vie, mais j’ai malheureusement des tendances à être
frigide devant les films d’horreur (je suis même limite sadique puisque ça me
fait rire et m’ouvre l’appétit de temps en temps). Mais à chaque fois que je
regarde Re-animator, je ressens tout plein d’émotions, comme l’effroi pour la
scène du chat (Brigitte Bardot inside), le dégoût, la peur, le dégoût,
l’euphorie et parfois le dégoût.
Et puis je suis amoureuse de West
mais ça reste entre nous.Ce film est le premier d’une trilogie alors attendez-vous à manger des louanges sur West pendant un moment !
Comment ne pas adorer le personnage de West. D'ailleurs j'attendais avec impatience un 4ème épisode mais malheureusement, il a l'air d'avoir été abandonné :-(
RépondreSupprimerDes fois c'est pas plus mal, car j'ai vu le 2 et j'appréhende un peu le 3... Mais bon West c'est West :)
SupprimerUn vrai chez d'oeuvre. Je vais bientot aborder moi aussi la trilogie, d'ailleurs, j'ai finit de taper la chronique du 1 cet après midi, les autres suivront bientot. Pour le 4 eme épisode, effectivement,il a été abandonné. Ca devait s'appeler House Of Re Animator et Stuart Gordon souhaitait en faire une critique virulente de la politique de Georges Bush, mais, en temps, le président à changé et le projet est passé aux oubliettes. C'est dommage, car, cet histoire ou herbert west devait ressucité le president des Etats Unis avec les consequences que l'on peut imaginer promettait beaucoup.
RépondreSupprimer