dimanche 15 juillet 2012

Pirates des Caraïbes 4 : La fontaine de jouvence


Le film de Pirates avec des zombies dedans (si si)

Ce qui est bien avec Pirates des Caraïbes 4, c’est qu’en plus d’avoir un Johnny Depp over-sexe (je suis une victime) on a aussi des sirènes et des zombies. Tu dois être surpris, lecteur, de trouver un film si bankable et pas tellement zombiesque sur ce blog et je dois te dire que moi aussi, je suis surprise. Mais vu que j’ai bien aimé le film et qu’en plus on a de vrais zombies vaudous, faut pas déconner. C’est l’histoire de Jack Sparrow qui se fout dans la merde, mais ça on a l’habitude. Non, je veux parler des zombies que l’on voit dans le film. Ce sont des mecs très grands et très chauves qui ont été ensorcelés par Barbe Noire (le célèbre pirate, arrh) qui sont visiblement amochés vu qu’ils ont la gueule à moitié recousue. Mais ils s’en foutent car s’ils sentent pas une épée coincée dans leur thorax, je pense qu’ils sont pas regardants sur une aiguille à coudre. Ce qui est bien donc, c’est qu’on trouve ici la vraie origine du zombie, celui du vaudou. Bon ils s’étendent pas cent ans sur le sujet parce que après tout la star c’est Johnny Depp et puis c’est tout, c’est pour ça que mon article sera rapide à lire parce que moi non plus je vais pas m’étendre dessus. Je pourrais meubler en disant que Penelope Cruz est moyennement convaincante dans son rôle de femme pirate et que des fois on voit que celui qui a une jambe de bois ben en fait il en a pas, mais on n’est pas là pour déconner.

dimanche 8 juillet 2012

The Walking Dead sur PS3


Le jeu de Playstation que j'ai mis huit ans à télécharger, mais ça c'est parce que j'ai une connexion de merde.

Ce qui est bien quand on est une geek fan de Walking Dead c'est de trouver un jeu vidéo Walking Dead. Bien sûr, certaines mauvaises langues (dont je fais partie) vont dire "ouais, c'est trop bidon, ça surfe sur la vague de succès de la franchise, bientôt on va trouver des sent-bon pour bagnole odeur macchabé siglés Walking Dead et gnagnagna". C'est fort probable soyons honnêtes, mais comment OH GRAND COMMENT pourrais-je résister à un jeu vidéo avec des zonzons dedans ? Je te le dis lecteur, je ne peux pas. Bref. Dans ce jeu on se retrouve donc au moment de l'apocalypse, toujours aux USA hein, c'est bien connu l'apocalypse elle est intéressante que là à cause des guns et des grosses voitures. En revanche, on ne joue pas avec les personnages principaux du comic book (car c'est du comics que le jeu est tiré et non de la série, va pas faire ton noob), même si certains d'etre eux font une apparition éclair. Le but étant de survivre, logique, mais attention, point de baston ou d'abbatage à l'arme lourde. Nah. Tu pointes, tu cliques et tu mattes. Ca peut faire peur dit comme ça, mais perso, ça m'a rappellé desjeux que j'ai adorés, tels que Les Chevaliers de Baphomet ou plus récemment, Heavy Rain. De plus, le graphisme est original, type Comic Book (bah oui), simple et épuré. Le jeu est divisé en 5 épisodes, un sortant chaque mois sur la plate forme detéléchargement. Pour le moment je n'ai joué qu'à la première partie (que j'ai terminée) et je suis à la bourre pour la deuxième et la troisème, c'est pas sérieux. En tous cas, je vous conseille ce petit bout de zonzon si vous aimez tâter de la manette, c'est pas cher et c'est sympa. C'est ça qui est bien avec le jeu vidéo Walking Dead.


mercredi 20 juin 2012

La Cabane dans les bois


Le film qui m’a fait voir les licornes autrement

Ce qui est bien avec « La Cabane dans les bois » c’est que j’ai réussi à me protéger d’un quelconque spoiler en reniant tous mes sites préférés, tout ce que je savais, c’est qu’il y avait des zonzons dedans et c’était largement suffisant pour me motiver à affronter le supplice du cinéma. Oui parce que j’aime pas trop aller au cinéma. Bref. Ce film c’est le genre de film qui commence normalement et puis après tu te prends une méchante claque dans la tronche, du genre «mais qu’est-ce que je suis en train de regarder, là ? ». En plus j’y suis allée avec une amie qui avait un peu les foies, parce qu’elle a tout le temps les foies au cinéma, c’est bien pour moi, ça me fait passer pour une nana courageuse. Enfin « frigide » d’après ses propres mots. Effectivement, je suis frigide devant un film d’horreur, voire sadique (y’en a qu’une qui s’esclaffait pendant les scènes dégueulasses). Assez parlé de moi, parlons du film mais pas trop, au cas où certains voudraient encore le voir on sait jamais. Donc au début ça commence par un film de slasher genre normal, avec quelques interrogations quand même et puis surtout vachement de clichés. Donc du vu et du revu qui m’a fait un peu tomber le nez dans mon pop-corn, jusqu’au virement de situation de ouf qui m’a bien réveillée et croyez-moi devant  le genre de scène auxquelles on assiste, à certains moments je me sentais plus. J’ai crié au génie, oui je le dis haut et fort, certaines scènes sont juste énormes. J’ai été marquée par la réplique anthologique du Samy de service : « j’ai dû achever ce type avec une truelle ! ». Mais ça c’est parce que j’ai un humour de merde. Et les zombies alors ? Oui, y’en a, des bien dégueulasses même, avec une jolie petite scène de sortage de tombe (oui j’aime bien les sortages de tombe) et même qu’ils sont juste impossible à tuer. « La Cabane dans les bois » c’est bien et en plus y’a une licorne dedans.

jeudi 7 juin 2012

Ma vie posthume

Une bédé avec une mémé qui en a dedans

C’est qui est bien dans «Ma vie posthume » c’est que d’abord c’est une bédé à la française parce que j’ai pas lu de bédé à la française depuis mon dernier  Boule & Bill quand j’avais 11 ans. En plus ça parle de zombies mais de façon originale, plein d’humour et de poésie aussi parfois. C’est l’histoire d’une mémé relou –comme toutes les mémés- qui tombe de son escabeau alors qu’elle essayait de pécho ses clopes. Elle se réveille, pensant avoir fait une mauvaise chute, sauf qu’elle réalise un peu plus tard qu’en fait non, elle est non seulement morte et en plus à cause d’une balle dans le thorax. Ce qui lui fout sensiblement le seum. Du coup, Emma Doucet – c’est le nom de la mémé- décide d’enquêter, parce que se décomposer tout en chassant les mouches qui lui tournent autour, au bout d’un moment, ça gave. Les dessins sont charmants comme tout, signés par Zanzim, on voyage dans le temps et les pensées d’une mamie nostalgique du bon vieux temps, qui se remémore sa vie d’antan et se souvient des gens qui lui manquent, tout en essayant de comprendre pourquoi, bon sang de bon soir, on l’a assassinée. C’est ça qui est bien dans « Ma vie Posthume ».

vendredi 25 mai 2012

Simetierre


Le film avec un tout petit zombie trop mignon dedans

Ce qui est bien avec Simetierre, c’est que c’est l’adaptation d’un livre de King qui m’a coupé de toute vie sociale pendant cinq jours  et qui m’a privée de sommeil pendant des semaines, jusqu’à ce que je réalise que j’avais peu de chances de vivre sur un cimetière indien Micmac mais bon on sait jamais parce que je suis assez poisseuse quand même. En gros, c’est l’histoire de l’échec d’une éducation, où des parents bien trop occupés à s’occuper d’une gamine chiante, possessive et en plus médium (comme à peu près 99% des chiards chez King) qu’ils en oublient leur plus petit, Gage, un gamin qui se contente de dire « oh oh » et de se promener sur la route. Le fait est qu’on assiste ici à l’effondrement d’un équilibre – familial, physique et psychologique –causé par la mort d’un enfant. Cette phrase semble sortie tout droit de« psychologie magazine ». J’aime bien faire mon intelligente. Alors pendant le film des fois tu te dis que le mec est très con, que la nana est exécrable, que la gamine est insupportable et puis  pourquoi cet enfant n’a donc jamais de pantalon ? Et si tu aimes les chats, après ce film tu vas vraiment commencer à les trouver dégueulasses et pervers, du style à te jeter un rat crevé dans ton bain et à manger un steak cru par terre (non mais franchement, qui a déjà vu un chat manger un pavé de viande comme ça ? Pas moi, en plus mon chat est végé). Mais maintenant les chats gris me font peur, tout comme les enfants blonds aux airs angéliques. Parce que parlons-en de cet enfant, qui au début du film est toujours fourré dans les bras de sa mère ne sachant pas aligner trois mots, comment, mais bon sang, comment se fait-il qu’il sache ce qu’est un scalpel et surtout où en trouver ? Comment il arrive à faire pousser de la mousse sur les murs ? Enfin bref, ce qui est bien avec Simetierre, c’est que tu deviens schizo : un coup t’es en colère puis après tu pleures mais en fait tu trouves ça dégueulasse après non, finalement tu pleures et puis t’as la trouille après tu rigoles et en fait après t’as re-peur et puis t’es contente parce qu’il meurt mais tu pleures quand même parce que bon le pauvre quand même. C’est ça qui est bien avec Simetierre.

samedi 19 mai 2012

Guide de Survie en territoire zombie

Le livre avec des conseils pour mourir moins vite en cas d’apocalypse

C’est qui est bien avec Guide de survie en territoire zombie, c’est que déjà c’est un livre de Max Brooks, le fils de Mel Brooks qui a fait des films vachement biens comme « La folle histoire de l’espace » ou « la folle histoire du monde » enfin bref, que des histoires folles. Et donc Max Brooks a écrit un livre pour nous apprendre à survivre pendant une invasion de zombie, dans la mesure où bien sûr tu n’es toi-même pas un zombie, sinon c’est trop facile. Le livre est divisé en deux grosses parties. Dans la première, on a tout un descriptif sur des armes, des cachettes et sur tout un tas d’autres choses fort intéressantes dans la mesure où c’est faisable en France, on oublie donc la partie flingues, mais j’ai retenu qu’il fallait que j’aille chez Casto acheter un pied de biche on sait jamais. Dans l’autre partie, c’est plein de récits sur les différentes attaques zombies répertoriées dans le monde (pas pour de vrai, hein, quoi que des fois on se demande) le tout dans un ordre chronologique et c’est vachement bien trouvé. Tout cela a l’air bien beau, sauf que j’ai un petit problème avec l’écriture de Max Brooks (ou celle de son traducteur), c’est-à-dire que je me suis ennuyée comme un rat crevé  quand j’ai lu ce livre, un peu comme quand j’étais obligée de lire du Camus à l’école alors que j’étais plus portée sur Despentes, mais ça c’était ma période dark. De pas le fait, j’ai comme qui dirait survolé ce livre, lu ce qui m’intéressait dans le manuel et pris la liberté de sauter des lignes dans les récits. Du coup je pense que si on se fait envahir par les morts vivants, je serai un peu dans la merde, mais pas plus que mes copines qui n’y connaissent rien zombies. De toutes façons,  moi je m’en fous, j’ai le manuel des Castors Juniors. Mais sinon Guide de survie en territoire zombie c’est bien.

dimanche 13 mai 2012

Re-animator 3


Le film avec un combat épique entre un rat et un pénis dedans

Ce qui est bien dans Re-animator 3, c’est qu’on retrouve West en plus vieux et moi j’aime bien les vieux, surtout s’ils ont un côté psychopathe. C’est purement imaginaire hein, en vrai je ne rôde pas autour des prisons dans l’espoir de pécho un tueur en série. De toutes façons y’en a pas vers chez moi. Bref, après une intro assez « quel est le fuck » et le fameux générique composé de planches anatomiques (avec une musique différente ce coup-ci), nous retrouvons ce cher Docteur West 13 ans après  l’épisode 2. J’adore West, mais le problème, c’est qu’il a tendance à s’en prendre aux animaux et j’aime pas tellement ça parce que les animaux sont mes amis. Nous nous retrouvons cette fois-ci dans le milieu carcéral avec un Docteur qui n’a pas oublié son cerveau, un petit nouveau qui visiblement ne se sert pas souvent du sien, de prisonniers dégueulasses et de deux nanas qui ont l’air tout droit sorties de films pornos (mais quelle infirmière qui bosse dans une prison s’habillerait comme ça ?). Parlons-en justement des filles dans Re-animator : pourquoi faut-il que toutes les nanas de la saga soient des victimes habillées comme des travailleuses du sexe et qui ont les seins plus remplis que la cervelle ? Je suis indignée. En plus j’ai envie de vomir, car entre la caméra qui bouge tout le temps et les gros plans de bave qui mousse toutes les deux secondes, mon estomac a un peu de mal à suivre (des tripes et des yeux qui explosent, ok, mais la bave, non c’est trop sale). Moins gore que le précédent - à mon humble avis- nous avons quand même droit à des scènes avec des effets spéciaux du moyen-âge (une main en pâte à modeler en stop motion, entre autres), qui marquent : un mec coupé en deux qui se trimballe les boyaux à l’air, un camé désintégré par le produit de West, un rat qui trimballe un pénis fraîchement sectionné… Y’as pas à dire, avec le Docteur West, on voyage dans le n’importe quoi ! C’est ça qui est bien avec Re-animator 3.

dimanche 6 mai 2012

Re Animator 2

Le film avec des animaux qui en prennent pour leur grade dedans

Ce qui est bien avec Re-animator 2, c’est qu’on retrouve West (alias le sujet de mes fantasmes, mais j’ai des goûts chelous) et son copain Dan qui s’exilent en Amérique du Sud après le sacré bordel foutu à Arkham, alors c’est mieux pour eux qu’ils fassent profil bas. Sauf que, là-bas aussi c’est le bordel, alors pour une raison que je n’ai pas saisie, ils reviennent chez eux comme si de rien n’était.  Visiblement, West a toujours son pet au casque, même un peu plus qu’avant car il se paye le luxe de jouer à Monsieur Patate mais pas avec des patates. Si tu vois pas ce que je veux dire, en gros il joue son doc’ Frankenstein en fabriquant des monstres franchement dégueulasses, qui font moyen plaisir à voir surtout si tu as mangé du cassoulet avant de voir le film. En plus, si tu me connais, tu sais que je suis une grande amie des animaux, un peu comme Blanche-Neige (mais en réceptionniste) et on peut pas dire que les animaux soient bien traités dans ce film, comme le chien Angel, bien trop mignon pour sortir indemne de la maison de West. Oui, lecteur, tu verras dans ce film du sang, des tripes, des membres découpés, des nichons à l’air certes, mais tu verras aussi l’amour et la passion. Non je déconne. On y voit surtout « la fiancée » de West, qui est en fait celle de Dan, mais c’est normal, West n’est pas franchement le mec à présenter à ta mère. La nana est intéressante parce que c’est un hommage à la Fiancée de Frankenstein (la vraie) en plus gore parce qu’on lui voit tous les tendons. Par contre, je dois dire que ça part franchement en cacahuète mais pas forcément dans le bon sens du terme. Oui, je le dis haut et fort, je pourrais même l’écrire en majuscules mais je ne tiens pas à t’agresser, lecteur, j’ai trouvé ce film moins bien que le 1 et j’ai très peur de voir le 3, car on connaît tous le triste sort des trilogies (sauf pour le Seigneur des Anneaux) : ça part en quéquette grave. Sinon, Re-animator 2, c’est bien.

lundi 30 avril 2012

Dead Island


Le jeu avec des zombies en bikini dedans

Ce qui est bien ave Dead Island c’est que c’est un jeu très prenant, je pense qu’on peut dire ça quand un jeu te prend plus de trente heures de ta jeunesse que tu ne récupèreras jamais. En plus y’a des zombies qui te coursent, te tuent et te mangent, mais ça va, tu peux ressusciter à condition de donner du flouze. L’intérêt est donc de dépouiller les cadavres pour non seulement être pété de thunes, mais aussi pour chourer du déo histoire de fabriquer un lance flamme avec les moyens du bord, parce qu’ici c’est tout ce qu’on a, les moyens du bord. Du coup, on se retrouve en train de butter des zombies à coup de pagaie et des fois on peut tomber sur un AK47, mais faut vraiment avoir du bol, ce qui n’est pas tellement le cas quand un zombie noyé te vomit dessus, te tue et donc tu raques et en plus tu as appuyé sur triangle alors tu as jeté ton AK47 et tu te retrouves avec un couteau de cuisine pour buter un monstre de 2m45 qui n’a plus de mains mais qui connaît le karaté malgré son état décomposé. Aussi, dans Dead Island, tu peux jouer en réseau avec des gens que tu connais même pas, mais c’est pas grave parce que tu les vois pas en vrai et puis t’es là pour tataner du zomblard, pas pour tailler la causette. Un des personnages est une réceptionniste, accessoirement espionne chinoise mais on s’en fout, alors pour moi et ma profession, big up. En plus, dans Dead Island, comme le titre l’indique, t’es sur une île, mais pas que, après une visite de bungalows tu te retrouves dans une ville, un hôtel, des égouts, un supermarché et même dans la jungle. Tu vois donc vachement de paysage même si des fois tu te retrouves coincé dans un rocher à cause d’un bug graphique et t’es vachement emmerdé car tu peux pas sortir et t’es tout seuls alors y’a qu’à attendre un zombie ou le courage d’accepter de recommencer tout le niveaux.  Mais sinon, Dead Island c’est bien.

mardi 24 avril 2012

Re-animator


Le film avec une tête obsédée  et des intestins en guise de lasso dedans

Aujourd’hui, pour changer, on va parler d’un film culte. Alors quand je dis culte, c’est que vraiment il l’est : aimé de pratiquement tous les amateurs de films d’horreur, c’est carrément devenu une référence dans le milieu.

C’est l’histoire de Dan, un futur médecin qui a tout pour lui : il réussit dans les études, il a une copine top bonne qu’il va bientôt épouser et puis il est relativement beau gosse. Forcément, toute cette perfection ne durera pas, faut pas déconner. Un jour, débarque un type bizarre, avec un air condescendant et bourré d’égo (et que je trouve donc sexy) qui prétend  pourvoir « commander » la mort. Je parle au point de vue scientifique, pas de la grande faucheuse hein.

Par le plus grand des hasards, notre Docteur Maboule s’installe en colocation avec Dan histoire de pouvoir continuer ses activités louches en toute illégalité tranquillité. Après avoir tué et ressuscité le chat de Dan, ce dernier (pas rancunier pour trois balles) accepte de filer un coup de main à West pour ses travaux de recherche sur la résurrection. Bien sûr, ça va être la merde internationale.

Ce qui est intéressant dans ce film, c’est que nous avons droit à des morts-vivants différents. Je m’explique : dans un premier temps, la réanimation des morts n’est ni due au vaudou, ni à une infection, mais grâce à un sérum fabriqué de par un scientifique et qui peut donc choisir qui sera réanimé ou non.  



Ce qui nous amène au sujet du zonzon lui-même : Le mort réanimé revient dans la souffrance, son éveil est une agonie permanente et il est très violent. Notons que cette violence n’est pas due à une quelconque envie de bouffer les vivants. Et plus le mort réveillé est « frais », plus il conserve ses capacités intellectuelles, c’est pour cela que nous nous retrouvons avec un docteur décapité qui manigance des stratagèmes de gros obsédé du zizi sexuel.

Personnellement, j’ai vu ce film plusieurs fois et à chaque fois il me met la pression. Je suis peut-être une chochotte dans la vraie vie, mais j’ai malheureusement des tendances à être frigide devant les films d’horreur (je suis même limite sadique puisque ça me fait rire et m’ouvre l’appétit de temps en temps). Mais à chaque fois que je regarde Re-animator, je ressens tout plein d’émotions, comme l’effroi pour la scène du chat (Brigitte Bardot inside), le dégoût, la peur, le dégoût, l’euphorie et parfois le dégoût.
Et puis je suis amoureuse de West mais ça reste entre nous.

Ce film est le premier d’une trilogie alors attendez-vous à manger des louanges sur West pendant un moment !

dimanche 15 avril 2012

The Walking Dead

La série avec de beaux zombies dedans

Ah, cette fameuse série télévisée qu’est The Walking Dead… celui qui n’en a jamais entendu parler doit vivre dans une grotte tellement elle est sur-médiatisée ! Entre la bd, la série, les jeux vidéo, les trailers viraux, les produits dérivés et maintenant les romans, il faudrait avoir 8 ans et demi et rester scotché sur Guilli pour en ignorer l’existence. Quoi que, personnellement, Gulli ne m’a pas non plus coupée du monde… Bref.
Dans cet article on va causer de la série (la bd aura droit à son article bien à elle, faut pas déconner) et tant qu’à faire, on va parler des deux saisons. Afin de rallier le plus de monde possible à la secte zombiesque  dont je fais partie depuis mon plus jeune âge (merci Mamie !), voyons ensemble les bonnes raisons de regarder The Walking Dead, tout en nous replongeant dans les joies de l’exposé de svt de la classe de 6ème :

1/ C’est différent de la bd
J’ai lu la bd avant de voir la série. Alors forcément quand j’ai vu les premières images promotionnelles qui ne présentaient que les personnages du comic. Donc quand j’ai vu le premier épisode de la saison, j’étais aux anges « wah c’est trop fidèle quoi-han ». Puis j’ai vu les autres épisodes et j’étais pas du tout contente : des nouveaux personnages, des évènements modifiés, d’autres supprimés… mais bon, j’allais pas laisser passer une série zombiesque sous le foireux prétexte de ma frustration de groupie. Non. J’ai fait abstraction de la bd et là, non seulement j’ai aimé la série, mais en plus j’ai trouvé quelques avantages à ces nombreux changements :

(Attention sous catégories)
a)      La bd est quand même trash, j’étais ravie de constater que certains évènements soient restés sur papier.
b)      Certains personnages sont plus profonds (psychologiquement parlant n’y voyez rien de pornographique)
c)        Finalement, le fait d’avoir deux versions de la même histoire nous offre deux fois plus de Walking Dead.

2/ Les zombies sont beaux
Oh oui qu’ils sont beaux ces zombies ! Les maquillages sont impeccables et les effets spéciaux sont réussis, grâce à quoi nous avons eu droit à la superbe scène avec la célèbre « bicycle girl » (maquillage dont je vous invite à visionner le making of). Les hordes sont souvent impressionnantes et puis chaque zombie a sa propre « personnalité » (si tant est qu’il en ait qu’une. (J’adore utiliser des expressions qui font croire que j’ai une licence de lettres)). Et puis les zombies morts aussi. Enfin, re-morts. Je veux parler en fait du moment où ils décèdent à nouveaux dans des conditions plus que brutales (découpés en deux, vidés, la boîte crânienne explosée, énucléés et parfois tout en même temps). Que du bonheur pour mes yeux amateurs de zonzons que j’aime d’amour (nous ferons abstraction du fait que cette déclaration me fait passer pour une psychopathe amatrice d’hémoglobine et de cervelle sur les murs. Ce qui est le cas.)


3/ Les vivants sont beaux aussi.

Je m’excuse par avance auprès de mon lectorat masculin, mais ce passage sera en mode groupie aux ovaires retournés.
Permettez-moi de mettre l’accent sur le côté testostérone de la série en citant un personnage qui m’a littéralement mis l’utérus à l’envers et nourris mes rêves de détails que je ne citerai pas ici sous peine d’interdire l’accès aux mineurs (j’ai terminé ma phrase vous pouvez respirer). Je parle bien entendu de Daryl Dixon, de son chopper, de son arbalète et de son corps de rêve. Mais MERCI d’avoir créé ce personnage et surtout d’avoir pris Norman Reedus pour le jouer. Si ce mec meurt, je ne regarde plus la série. Je vous préviens d’avance.

Bon, Rick n’est pas dégueulasse dans son genre mais je ne suis pas fan. Et puis Shane aussi, lorsqu’il s’est rasé le crâne je ne vous cache pas que j’ai failli être infidèle à Daryl. Je vous raconte pas la lutte hormonale. Finalement le scénario m'a aidé à jeter mon dévolu sur Daryl...

4/ La partie technique (mais pas chiante parce que c’est moi qui l’ait écrite) :
A une époque où les séries télés sont gouvernées par des bandes de super potes dans des cafés et des pouffes à talons (je ne parle pas de Carrie Bradshaw qui est ma grande prêtresse devant laquelle je pleure à genoux), c’était quand même couillu de sortir une série avec des zonzons à la campagne et des filles pas coiffées dedans, malgré la côte qu’ont nos amis décomposés ces temps-ci. C’est peut-être pour ça que la première saison n’a que 6 épisodes. La seconde se rattrapant largement –succès oblige- en nous offrant 13 épisodes de 45 minutes chacun. Respect. Format qui offre donc le loisir de passer sa soirée en compagnie de Daryl beaux zombies le tout dans une ambiance oppressante de fin du monde dans un endroit reclus des Etats-Unis où l’homme est un loup pour l’homme, mais pas que.

Côté b-o, ne nous leurrons pas chers lecteurs, elle est peu présente. A part le fameux thème du générique (fort réussi soit dit en passant), on a droit à deux trois musiques par-ci par-là, qui restent quand mêmes sympas.

5/ oui mais…
Parlons des choses qui fâchent. Enfin de la chose qui m’a fâchée : le rythme de la série. Je dirais même plus : la lenteur. L’action est lente, mais leeeeente ! Je vais pas vous spoiler la série pour ceux qui ne l’auraient pas terminée  ou même vue, mais par rapport à la bd, où j’ai trouvé que tout s’enchaînait rapidement et dans laquelle on vit tellement d’évènements et on visite tellement de lieu, j’avais l’impression d’être embourbée les deux pieds dans la terre avec un collier d’oreilles de zombies et d’écureuils morts autour du cou. Situation très confortable, donc.

Et puis un sujet sur lequel pas mal de monde est d’accord : le comportement plus que relou et bipolaire de Lori et de son fils Carl incapable de rester deux minutes en place. A-t-on vu une seule scène tragique sans entendre en fond « daaaaad ? », de la part d’un Carl qui est partout sauf où sa mère le croit. Les gosses… après on s’étonne que je ne puisse pas les saquer.

samedi 7 avril 2012

Survival of the Dead

Le film avec des zombies qui font du cheval dedans.
Attendu avec impatience (c’est le dernier film de Romero en date, quand même), j’ai pris mon mal en patience avant de pouvoir  le voir, car un amateur de film de zonzons se doit d’être économe s’il veut pouvoir se satisfaire régulièrement.
Je vais me reconvertir dans la création de proverbes et autres mantras, moi.
Pas vraiment une suite, plutôt un « ça se passe en même temps que » le film de Roro précédent, Diary of the Dead. Toujours le même topo : les morts sont vivants et c’est la merde internationale. Même recette que les précédents,  on suit un petit groupe de survivants dans un environnement clos infesté de zomblards où le but du jeu est de sortir vivant sans être mort avant (sinon ça compte pas).
Nous sommes donc avec des militaires qui ont déserté et qui essayent tant bien que mal de survivre à coups de guns et de gros mots, le hasard voulant qu’ils atterrissent dans une île pas tellement paradisiaque, habitée par des gens pas très ouverts à la communication et au partage.
Entre nous, ce film m’a fortement rappelé Dawn of The Dead, par le même réal, à cause de plusieurs points précis :
-          Des personnages essentiellement masculins (trois nanas : deux fois la même et une lesbienne)
-          La question qui tue : est-ce que les zombies retrouvent leurs automatismes d’avant (question posée dans presque tous les films de Romero)
-          Le zombie qui est un peu moins con que les autres, mais qui prouve à la fin qu’un zombie est un zombie (Bub vs la jumelle)
-          Un leader complètement à la ramasse (Joseph Pilato, je veux tes enfants)
-         Et le personnage principal féminin est juste le sosie autant physiquement que psychologiquement de la (seule) nana de Dawn.
On va faire semblant de ne pas remarquer que je suis incapable de nommer un seul des personnages. Merci.
« Mais toi,  La Bizonne, qu’en as-tu pensé ? » vous demandez-vous. Et vous avez raison de questionner car j’ai des choses à dire !
La première chose qui m’a interloquée, qui m’a choquée même et attention c’est un spoiler : La zombie mange son cheval quoi. Son beau cheval étalon noir prince des ténèbres que je rêvais d’avoir le même quand j’avais 8 ans ! Et après le cheval est dévoré, ce qui est filmé de la même façon que la scène de Walking Dead TIENS DONC. Et puis pourquoi elle l’a pas boulotté avant l’autre gourde ?
Après j’ai pas compris pourquoi le vieux voulait garder les zonzons. Et puis j’ai pas compris le pourquoi du comment des militaires et pourquoi on a eu droit à une scène gratuite de nana qui se touche le frifri. De toutes manières j’étais pas super attentive, j’ai décroché à certains endroits, notamment pour me demander comment j’allais m’habiller le lendemain (comme quoi le film m’a passionnée).
Bref, je sais pas si c’est de la déception ou de la nostalgie.

dimanche 1 avril 2012

The Crow


Le film avec Tony Todd qui joue (encore) un mec chelou à lunettes dedans
Je change de titre car ça porte à confusion :

Le film avec Brandon Lee en tant qu’acteur principal mais aussi Tony Todd qui a un petit rôle de mec chelou à lunettes dedans.

Je sais, j’entends les plus puritains en terme de zomblard râler d’ici : The Crow n’est pas un film de zombies. Maaais, si je peux me permettre d’exposer les deux raisons pour lesquelles je publie quand même cet article sur mon blog :

1/ un type qui sort de son cercueil un an après sa mort mérite d’être au moins considéré comme un mort-vivant.

2/ Pour une fois que je peux parler d’un mec mort et beau comme un dieu, je ne vais pas m’en priver.

C’est l’histoire d’un couple qui se fait gratuitement assassiner par des voyous  le soir d’halloween et accessoirement la veille de leur mariage (sinon c’est pas drôle). Un an plus tard, le carnage étant toujours impuni et puisque personne n’a l’air de se bouger le frifri pour mettre tout ce beau monde au trou (à part une mini punk et un flic largué), Eric Draven est obligé de revenir d’entre les morts histoire de botter le cul de tous les vilains  lui-même.

J’avais vu ce film il y a fort longtemps et j’ai été ravie de retour l’univers des films gothiques des années 90, avec la bande son dark qui va bien et l’ambiance cimetière/pluie/cheveux dans les yeux. Ça m’a rappelé mon enfance bercée par ce genre de film, quand je lisais King en cachette à l’école. Voilà c’était la minute nostalgie. Merci d’avoir lu.

Bon, faut pas oublier que nous ne sommes pas dans un vrai film de zombies donc on n’est pas dans l’univers du vrai film de zombies : pas d’apocalypse, pas de déchirage de race et pas de cervelle sur les murs. Y’a bien un œil ou deux qui se trimballent par-là, mais on en reste là. L’amateur de fin du monde comme moi est quelque peu dépaysé dans cette ville où il pleut tout le temps et où les gens sont impitoyables (et ont de gros guns).

Bon pas besoin de préciser que j’étais hystérique quand j’ai vu Tony Todd ; en effet, pour une raison totalement inconnue ce type me met en joie et je l’aime (tout à fait platoniquement, hein).

Je ne sais pas trop comment boucler cet article alors je vais me contenter de donner l’argument principal de ce film :






lundi 26 mars 2012

La Meute

Le film avec Benjamin Biolay le fils à maman dedans.

Bon avant toute chose je dois préciser que je suis amoureuse de Benjamin Biolay, alors quand j’ai su qu’il avait tourné dans un film de zonzons, je me suis plus sentie et j’ai foncé direct. Je ferme la parenthèse que j’avais ouverte sans prévenir.
C’est l’histoire de Charlotte, une nana tête à claques qui conduit une voiture en bois en écoutant de la musique de camionneur, le tout en exhibant ses tatouages faits au BIC devant la caméra pour qu’on comprenne bien qu’elle est badass’.
Donc cette Charlotte, rôde sur les routes nationales de bled de pecnos, en bled de pecnos histoire de nous vend du rêve. Aimant l’amour de risque (badass’ bis), elle prend en stop un mec qui aurait assez d’huile dans les cheveux pour faire une vinaigrette et qui en plus tire une gueule de trois kilomètres. Le genre de type qui nous inspire confiance,  quoi.
Et c’est ainsi que commence un film qui parait bien long et bien sale, dans une ambiance bien glauque devant mon ennui bien persistant. Les zombies se font attendre !
Bon, je ne vais pas taper sur le film car bien d’autres avant moi l’ont déjà fait, même si j’ai trouvé des moments longs, pas mal d’incohérences, Biolay totalement mono-expressif (après tout c’est un chanteur). Le plus gros point négatif étant pour moi le son : d’une part j’ai trouvé la bande son pas poussée du slip, mais en plus je ne comprenais rien aux dialogues tellement certains acteurs mangent leurs mots (merci les sous-titres).
Il y a quand même quelques détails qui font que malgré tout, ce film est quand même à voir :
1/ Une Yolande Moreau qui joue très bien la vieille psychopathe un peu co-conne mais pas tant que ça en fait. Des répliques qui tuent, un look de Raymonde Bidochon très crédible (avec un tablier en côte de maille s’il vous plaît) et puis un goût prononcé pour la barbaque, tels sont les ingrédients d’un personnage complètement barré qui porte pratiquement le film sur ses épaules.
2/ Des zonzons assez particuliers, au look assez spécial avec leurs mandibules et leurs grosses têtes, ces anciens mineurs l’on visiblement en travers d’avoir été enterrés vivants. Une vraie scène de zonblards qui sortent de terre, ça faisait un bail que j’en avais pas vu.  Trop peu à l’écran et pas assez développés à mon goût, ces zombies auraient mérité un peu plus de place dans le film.
3/ Le petit garçon enveloppé dans le papier bulle qui se jette sur les murs et puis qui finit tabassé par un motard en arrière-plan. Je voudrais rendre hommage à ce gosse qui en a.
Bref : pas incontournable, pas indispensable, mais à voir quand même histoire de voir des zonzons à la française.

vendredi 23 mars 2012

Trailer Dead Island

Un trailer avec  des zombies en bikini dedans.

Pour confirmer ma réputation de "Madame 2 trains de retard", voici le Trailer du Jeu Dead Island. Ca fait une semaine que je suis scotchée à ce jeu (enfin dès que j'ai du temps pour flirter avec ma PS3) et je l'admet : je suis accroc. Je le vis bien, mon entourage moins (tout le monde n'est pas insensible aux cris, à la violence et au sang).

J'attends biens sûr de terminer le jeu pour vous en parler plus en détail !


Pas besoin de préciser que j'ai failli pleurer comme un veau devant ce trailer, mais c'est hormonal, rassurez-vous.

jeudi 22 mars 2012

Je suis une légende


Un film avec Will Smith qui récite les dialogues de Shrek dedans.

Des monstres qui ne sont pas des zonzons à mes yeux.
J'ai quand même pleuré à un moment et je l'assume. Difficilement, mais je l'assume. C'est hormonal, je vous rassure.

lundi 19 mars 2012

Zombies

Un film avec des enfants peints en vert dedans (et ils sont pas contents)
C’est l’histoire d’une mère et de ses deux filles qui, après le décès du père de la famille, se voient obliger d’emménager dans une baraque en ruine, située en plein milieux des bois tout en haut d’une montagne. Déjà que la baraque est dans le trou du cul du monde, il faut en plus qu’elle se situe juste à côté d’une mine où sont morts des dizaines de pauvres n’enfants mineurs.
Dit comme ça, on sait d’emblée que ça pue et que les trois cocottes feraient mieux de refuser cet héritage, ne serait-ce que pour éviter les nombreuses maladies que peut véhiculer une telle insalubrité dans une baraque : du sang sur la porte ? Des matelas couverts de suie ? Un rat dans les Kellog’s ? C’est pas grave, manière dehors y’a des mini-zombies qui veulent leur péter les dents à coups de pelles.
 « Bonjour l’introduction avec les pauvres n’enfants mineurs, tiens, assieds-toi donc à côté du cliché du suspense à trois balles accentué par une musique qui fait peur. On attend la petite fille blonde qui parle aux morts et on peut commencer le film d’horreur, mais pas trop gore hein, on n’est pas des porcs quand même. »


Non mais sans déconner, des zombies de 1m20 qui foutent le bordel dans une bourgade peuplée uniquement d’un décérébré, d’un maniaque et d’un plombier (sans oublier l’épicier un peu pédo), en gueulant dans les bois et en cassant les vitres des voitures à coups de pioche… Si ça ne tenait qu’à moi, je leur filerai une bonne raclée et au cimetière sans dessert !
Bref, un film aux rebondissements prévisibles à 10km, un méchant qu’on sait pas pourquoi il est méchant (mais il est sexe alors ça va), des zombies à deux balles qui devaient s’ennuyer après le tournage des choristes et une histoire à m’en faire décéder d’ennui. En plus court : ce film est grossier et cliché.


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