Une
bédé avec une mémé qui en a dedans
C’est qui est bien dans «Ma vie
posthume » c’est que d’abord c’est une bédé à la française parce que j’ai
pas lu de bédé à la française depuis mon dernier Boule & Bill quand j’avais 11 ans. En plus
ça parle de zombies mais de façon originale, plein d’humour et de poésie aussi
parfois. C’est l’histoire d’une mémé relou –comme toutes les mémés- qui tombe
de son escabeau alors qu’elle essayait de pécho ses clopes. Elle se réveille,
pensant avoir fait une mauvaise chute, sauf qu’elle réalise un peu plus tard
qu’en fait non, elle est non seulement morte et en plus à cause d’une balle
dans le thorax. Ce qui lui fout sensiblement le seum. Du coup, Emma Doucet –
c’est le nom de la mémé- décide d’enquêter, parce que se décomposer tout en
chassant les mouches qui lui tournent autour, au bout d’un moment, ça gave. Les
dessins sont charmants comme tout, signés par Zanzim, on voyage dans le temps
et les pensées d’une mamie nostalgique du bon vieux temps, qui se remémore sa
vie d’antan et se souvient des gens qui lui manquent, tout en essayant de
comprendre pourquoi, bon sang de bon soir, on l’a assassinée. C’est ça qui est
bien dans « Ma vie Posthume ».
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