vendredi 25 mai 2012

Simetierre


Le film avec un tout petit zombie trop mignon dedans

Ce qui est bien avec Simetierre, c’est que c’est l’adaptation d’un livre de King qui m’a coupé de toute vie sociale pendant cinq jours  et qui m’a privée de sommeil pendant des semaines, jusqu’à ce que je réalise que j’avais peu de chances de vivre sur un cimetière indien Micmac mais bon on sait jamais parce que je suis assez poisseuse quand même. En gros, c’est l’histoire de l’échec d’une éducation, où des parents bien trop occupés à s’occuper d’une gamine chiante, possessive et en plus médium (comme à peu près 99% des chiards chez King) qu’ils en oublient leur plus petit, Gage, un gamin qui se contente de dire « oh oh » et de se promener sur la route. Le fait est qu’on assiste ici à l’effondrement d’un équilibre – familial, physique et psychologique –causé par la mort d’un enfant. Cette phrase semble sortie tout droit de« psychologie magazine ». J’aime bien faire mon intelligente. Alors pendant le film des fois tu te dis que le mec est très con, que la nana est exécrable, que la gamine est insupportable et puis  pourquoi cet enfant n’a donc jamais de pantalon ? Et si tu aimes les chats, après ce film tu vas vraiment commencer à les trouver dégueulasses et pervers, du style à te jeter un rat crevé dans ton bain et à manger un steak cru par terre (non mais franchement, qui a déjà vu un chat manger un pavé de viande comme ça ? Pas moi, en plus mon chat est végé). Mais maintenant les chats gris me font peur, tout comme les enfants blonds aux airs angéliques. Parce que parlons-en de cet enfant, qui au début du film est toujours fourré dans les bras de sa mère ne sachant pas aligner trois mots, comment, mais bon sang, comment se fait-il qu’il sache ce qu’est un scalpel et surtout où en trouver ? Comment il arrive à faire pousser de la mousse sur les murs ? Enfin bref, ce qui est bien avec Simetierre, c’est que tu deviens schizo : un coup t’es en colère puis après tu pleures mais en fait tu trouves ça dégueulasse après non, finalement tu pleures et puis t’as la trouille après tu rigoles et en fait après t’as re-peur et puis t’es contente parce qu’il meurt mais tu pleures quand même parce que bon le pauvre quand même. C’est ça qui est bien avec Simetierre.

samedi 19 mai 2012

Guide de Survie en territoire zombie

Le livre avec des conseils pour mourir moins vite en cas d’apocalypse

C’est qui est bien avec Guide de survie en territoire zombie, c’est que déjà c’est un livre de Max Brooks, le fils de Mel Brooks qui a fait des films vachement biens comme « La folle histoire de l’espace » ou « la folle histoire du monde » enfin bref, que des histoires folles. Et donc Max Brooks a écrit un livre pour nous apprendre à survivre pendant une invasion de zombie, dans la mesure où bien sûr tu n’es toi-même pas un zombie, sinon c’est trop facile. Le livre est divisé en deux grosses parties. Dans la première, on a tout un descriptif sur des armes, des cachettes et sur tout un tas d’autres choses fort intéressantes dans la mesure où c’est faisable en France, on oublie donc la partie flingues, mais j’ai retenu qu’il fallait que j’aille chez Casto acheter un pied de biche on sait jamais. Dans l’autre partie, c’est plein de récits sur les différentes attaques zombies répertoriées dans le monde (pas pour de vrai, hein, quoi que des fois on se demande) le tout dans un ordre chronologique et c’est vachement bien trouvé. Tout cela a l’air bien beau, sauf que j’ai un petit problème avec l’écriture de Max Brooks (ou celle de son traducteur), c’est-à-dire que je me suis ennuyée comme un rat crevé  quand j’ai lu ce livre, un peu comme quand j’étais obligée de lire du Camus à l’école alors que j’étais plus portée sur Despentes, mais ça c’était ma période dark. De pas le fait, j’ai comme qui dirait survolé ce livre, lu ce qui m’intéressait dans le manuel et pris la liberté de sauter des lignes dans les récits. Du coup je pense que si on se fait envahir par les morts vivants, je serai un peu dans la merde, mais pas plus que mes copines qui n’y connaissent rien zombies. De toutes façons,  moi je m’en fous, j’ai le manuel des Castors Juniors. Mais sinon Guide de survie en territoire zombie c’est bien.

dimanche 13 mai 2012

Re-animator 3


Le film avec un combat épique entre un rat et un pénis dedans

Ce qui est bien dans Re-animator 3, c’est qu’on retrouve West en plus vieux et moi j’aime bien les vieux, surtout s’ils ont un côté psychopathe. C’est purement imaginaire hein, en vrai je ne rôde pas autour des prisons dans l’espoir de pécho un tueur en série. De toutes façons y’en a pas vers chez moi. Bref, après une intro assez « quel est le fuck » et le fameux générique composé de planches anatomiques (avec une musique différente ce coup-ci), nous retrouvons ce cher Docteur West 13 ans après  l’épisode 2. J’adore West, mais le problème, c’est qu’il a tendance à s’en prendre aux animaux et j’aime pas tellement ça parce que les animaux sont mes amis. Nous nous retrouvons cette fois-ci dans le milieu carcéral avec un Docteur qui n’a pas oublié son cerveau, un petit nouveau qui visiblement ne se sert pas souvent du sien, de prisonniers dégueulasses et de deux nanas qui ont l’air tout droit sorties de films pornos (mais quelle infirmière qui bosse dans une prison s’habillerait comme ça ?). Parlons-en justement des filles dans Re-animator : pourquoi faut-il que toutes les nanas de la saga soient des victimes habillées comme des travailleuses du sexe et qui ont les seins plus remplis que la cervelle ? Je suis indignée. En plus j’ai envie de vomir, car entre la caméra qui bouge tout le temps et les gros plans de bave qui mousse toutes les deux secondes, mon estomac a un peu de mal à suivre (des tripes et des yeux qui explosent, ok, mais la bave, non c’est trop sale). Moins gore que le précédent - à mon humble avis- nous avons quand même droit à des scènes avec des effets spéciaux du moyen-âge (une main en pâte à modeler en stop motion, entre autres), qui marquent : un mec coupé en deux qui se trimballe les boyaux à l’air, un camé désintégré par le produit de West, un rat qui trimballe un pénis fraîchement sectionné… Y’as pas à dire, avec le Docteur West, on voyage dans le n’importe quoi ! C’est ça qui est bien avec Re-animator 3.

dimanche 6 mai 2012

Re Animator 2

Le film avec des animaux qui en prennent pour leur grade dedans

Ce qui est bien avec Re-animator 2, c’est qu’on retrouve West (alias le sujet de mes fantasmes, mais j’ai des goûts chelous) et son copain Dan qui s’exilent en Amérique du Sud après le sacré bordel foutu à Arkham, alors c’est mieux pour eux qu’ils fassent profil bas. Sauf que, là-bas aussi c’est le bordel, alors pour une raison que je n’ai pas saisie, ils reviennent chez eux comme si de rien n’était.  Visiblement, West a toujours son pet au casque, même un peu plus qu’avant car il se paye le luxe de jouer à Monsieur Patate mais pas avec des patates. Si tu vois pas ce que je veux dire, en gros il joue son doc’ Frankenstein en fabriquant des monstres franchement dégueulasses, qui font moyen plaisir à voir surtout si tu as mangé du cassoulet avant de voir le film. En plus, si tu me connais, tu sais que je suis une grande amie des animaux, un peu comme Blanche-Neige (mais en réceptionniste) et on peut pas dire que les animaux soient bien traités dans ce film, comme le chien Angel, bien trop mignon pour sortir indemne de la maison de West. Oui, lecteur, tu verras dans ce film du sang, des tripes, des membres découpés, des nichons à l’air certes, mais tu verras aussi l’amour et la passion. Non je déconne. On y voit surtout « la fiancée » de West, qui est en fait celle de Dan, mais c’est normal, West n’est pas franchement le mec à présenter à ta mère. La nana est intéressante parce que c’est un hommage à la Fiancée de Frankenstein (la vraie) en plus gore parce qu’on lui voit tous les tendons. Par contre, je dois dire que ça part franchement en cacahuète mais pas forcément dans le bon sens du terme. Oui, je le dis haut et fort, je pourrais même l’écrire en majuscules mais je ne tiens pas à t’agresser, lecteur, j’ai trouvé ce film moins bien que le 1 et j’ai très peur de voir le 3, car on connaît tous le triste sort des trilogies (sauf pour le Seigneur des Anneaux) : ça part en quéquette grave. Sinon, Re-animator 2, c’est bien.