Le film avec Benjamin Biolay le fils à maman dedans.
Bon avant toute chose je dois préciser que je suis amoureuse de Benjamin Biolay, alors quand j’ai su qu’il avait tourné dans un film de zonzons, je me suis plus sentie et j’ai foncé direct. Je ferme la parenthèse que j’avais ouverte sans prévenir.
C’est l’histoire de Charlotte, une nana tête à claques qui conduit une voiture en bois en écoutant de la musique de camionneur, le tout en exhibant ses tatouages faits au BIC devant la caméra pour qu’on comprenne bien qu’elle est badass’.
Donc cette Charlotte, rôde sur les routes nationales de bled de pecnos, en bled de pecnos histoire de nous vend du rêve. Aimant l’amour de risque (badass’ bis), elle prend en stop un mec qui aurait assez d’huile dans les cheveux pour faire une vinaigrette et qui en plus tire une gueule de trois kilomètres. Le genre de type qui nous inspire confiance, quoi.
Et c’est ainsi que commence un film qui parait bien long et bien sale, dans une ambiance bien glauque devant mon ennui bien persistant. Les zombies se font attendre !
Bon, je ne vais pas taper sur le film car bien d’autres avant moi l’ont déjà fait, même si j’ai trouvé des moments longs, pas mal d’incohérences, Biolay totalement mono-expressif (après tout c’est un chanteur). Le plus gros point négatif étant pour moi le son : d’une part j’ai trouvé la bande son pas poussée du slip, mais en plus je ne comprenais rien aux dialogues tellement certains acteurs mangent leurs mots (merci les sous-titres).
Il y a quand même quelques détails qui font que malgré tout, ce film est quand même à voir :
1/ Une Yolande Moreau qui joue très bien la vieille psychopathe un peu co-conne mais pas tant que ça en fait. Des répliques qui tuent, un look de Raymonde Bidochon très crédible (avec un tablier en côte de maille s’il vous plaît) et puis un goût prononcé pour la barbaque, tels sont les ingrédients d’un personnage complètement barré qui porte pratiquement le film sur ses épaules.
2/ Des zonzons assez particuliers, au look assez spécial avec leurs mandibules et leurs grosses têtes, ces anciens mineurs l’on visiblement en travers d’avoir été enterrés vivants. Une vraie scène de zonblards qui sortent de terre, ça faisait un bail que j’en avais pas vu. Trop peu à l’écran et pas assez développés à mon goût, ces zombies auraient mérité un peu plus de place dans le film.
3/ Le petit garçon enveloppé dans le papier bulle qui se jette sur les murs et puis qui finit tabassé par un motard en arrière-plan. Je voudrais rendre hommage à ce gosse qui en a.
Bref : pas incontournable, pas indispensable, mais à voir quand même histoire de voir des zonzons à la française.